网

网 - 新闻 - 形象 - 目录 - 公司 + 更多

推进搜寻

高速缓存

bref aperçu historique (d'après marganne 1987) en novembre 1872, un projet de loi préconisait la construction d'un chemin de fer de la frontière du grand-duché de luxembourg à la meuse et vers le bassin de charleroi. la création de cette artère ferroviaire, qui allait devenir la ligne "athus-meuse", était ardemment souhaitée par les patrons charbonniers et sidérurgistes carolorégiens, par ailleurs souvent propriétaires de concessions minières dans le grand-duché de luxembourg. de cette manière, les industriels et les financiers du bassin de charleroi espéraient briser le monopole de la ligne namur-libramont-luxembourg exploitée par la grande compagnie du luxembourg. paradoxalement, le rachat de la grande compagnie du luxembourg par l'etat belge en 1873 allait permettre la construction de la ligne "athus-meuse", la ligne 150. 03/09/1879 : inauguration du tronçon tamines-mettet. 15/10/1890 : inauguration du tronçon ermeton-sur-biert-anhée. 1907 : inauguration du tronçon anhée-yvoir. il aura donc fallu plus de 25 ans pour construire la ligne 150, de tamines à la rive droite de la meuse. sur le plan des infrastructures, relevons pour le tronçon ermeton-sur-biert - anhée : 8 passages à niveau 3 ponts sous route 11 ponts sur route 2 tunnels (celui de denée, long de 283 m, et celui de falaën, long de 75 m). plusieurs raccordements à la voie principale avaient également été réalisés, notamment, pour desservir des carrières. et le trafic ? a titre d'exemple, 7 trains circulaient sur le tronçon tamines-dinant durant la journée du 1er octobre 1898. le trafic voyageurs était constitué essentiellement de mineurs et d'ouvriers métallurgistes domiciliés dans l'entre-sambre-et-meuse et se rendant sur leur lieu de travail dans le bassin de charleroi. le plus gros du trafic marchandises a été enregistré entre 1939 et 1948, dans des conditions d'exploitation difficiles. en 1948, l'entièreté du trafic des minerais allait passer par la vallée de la meuse via yvoir : le déclin de la ligne 150 commençait. en 1962, il ne restait plus que 8 trains locaux quotidiens (parcours partiels) entre tamines et warnant. cette diminution de fréquence était le lot de la plupart des autres lignes secondaires du fait des horaires inadéquats, d'une exploitation mal adaptée et de la concurrence de la route. 25/08/1962 : dernier voyage d'un train voyageurs sur le tronçon dinant-tamines, 83 ans après l'inauguration du premier tronçon. parti de dinant à 18 h 56 et tracté par une locomotive à vapeur, le convoi devait rallier tamines à 20 h 12. en fait, il n'arriva que... le lendemain à 0 h 45, suite à des incidents provoqués par des usagers de la ligne qui voulaient manifester leur mécontentement. en 1964, la ligne était réduite à une simple voie. entre 1981 et 1983, l'ensemble de la ligne 150 était mise officiellement hors service. le tronçon tamines-houx (vallée de la meuse) est toujours considéré comme stratégique sur le plan militaire. 1995 : exploitation touristique du tronçon compris entre la gare de falaën et la gare de maredsous par les draisines de la molignee. 2005-2008 : projet de création d'un ravel dans la vallée de la molignée, entre anhée et maredret. a maredret le dernier train s'en est allé... depuis le 26 août, comme nous l'avons signalé, les trains de voyageurs ne circulent plus sur la ligne dinant-tamines. le passage du dernier train, comme nous l'avons dit, a suscité bien des manifestations spontanées. un de nos lecteurs de maredret nous fait parvenir une description de l'accueil réservé au dernier train dans son village. elle garde son intérêt et nous la publions ci-dessous. samedi 25 août, une atmosphère de tristesse envahit le village. maredret allait voir passer ses derniers trains. depuis le matin, nous les comptions et chaque départ nous déchirait le coeur, car nous appréhendions le passage du dernier convoi. a 11 h. 40, désirant manifester leur sympathie aux cheminots, les postiers leur offraient des fleurs. les gardes-barrières décoraient les quais de fleurs cueillies aux abords de la gare, les enfants se donnaient rendez-vous près du passage à niveau et, s'emparant des drapeaux, trompes et divers signaux, couraient en une folle sarabande. les cheminots n'étaient pas insensibles à ces manifestations et à ce remue-ménage. tout émus, ils recevaient l'accolade de nos aimables et souriantes gardes-barrières. les cheminots pensionnés s'embarquaient pour un ultime voyage, certains se faisant accompagner de leurs petits-enfants. ils n'osaient croire à la triste réalité. "j'ai vu passer le premier train sur cette ligne" disait l'un d'eux, "et dire que le dernier va bientôt se dérober à mes yeux... c'est malheureux." tout le personnel de la gare avait préparé une ultime cérémonie d'adieu pour le passage du dernier train. un chapelet de pétards avait été posé sur les voies, le drapeau belge était en berne, des gerbes de fleurs et un vin d'honneur attendaient les derniers cheminots dans ce qui avait été le bureau du chef de station de maredret. ver 19 h 00, les villageois et villageoises - du plus honorable au plus humble - envahirent les quais d'embarquement. le facteur léon hody était là, prêt à sonner "aux champs". et alors, vers 21 heures, arrivait une machine haletante. elle tirait péniblement son dernier convoi qui stoppa à hauteur du bureau. immédiatement, une marée humaine se rua vers la braves cheminots, les embrassant et les portant dans le salon de réception improvisé. que de regrets amers furent échangés, car les trains occupaient une place importante dans la vie du village. ils emmenaient nos ouvriers, nos écoliers, nos écolières ; nos ménagères. ils jouaient le rôle de régulateur dans la journée. a 6 heures, beaucoup se disaient : il est temps de se lever ; à 7 h. 15, il sera bientôt temps d'être prêt pour la messe de 7 h. 30 ; à 9 h. 45, le train rappelait à l'instituteur l'imminence de la récréation ; à 11 heures 40, la ménagère savait qu'elle devait mettre les pommes de terre au feu ; à 14 h., le train réveillait les vieux de leur sieste ; à 17 heures, il ramenait écoliers et écolières ; à 18 h., c'était au tour des employés et des ouvriers ; enfin, à 19 h. 30, les trains annonçaient la fin du labeur pour beaucoup. pendant près d'une heure, le dernier train attendit patiemment que les échanges de souvenirs et de regrets se soient terminés. a 21 h. 45, le coup de sifflet du départ retentit. nous en avions le coeur lourd. lentement, en écrasant de nombreux pétards semés sur la voie, le dernier convoi quittait maredret. le sifflet de la machine renvoyait des échos lugubres, les feux rouges du wagon de queue s'estompaient dans la nuit ; la poudre âcre des pétards se répandait et prenait à la gorge. les campeurs ne voulaient pas être en reste : quittant leurs tentes, ils faisaient des signes d'adieu et leurs lampes de poche trouaient la nuit en de nombreux zigzags. notre petit train avait vécu. nombreux furent ceux qui suivirent en voiture le dernier convoi qui, de gare en gare, allait regagner tamines. et alors, un piqueur de la s. n. c. b. verrouilla les barrières du passage à niveau, boucla le bureau des gardes-barrières. c'était fini... sur les voies, bientôt gagnées par la rouille, l'herbe allait pousser. "vers l'avenir" - août 1962   25/08/1962. gare de maredret. passage du dernier train de voyageurs vers dinant.   25/08/1962. gare de maredret. passage du dernier train de voyageurs vers tamines.   25/08/1962. gare de maredret. passage du dernier train de voyageurs vers tamines. une gerbe de fleurs est offerte à un membre du personnel de la sncb.   25/08/1962. gare de maredret. passage du dernier train de voyageurs vers tamines. "a bas les autobus" pouvait-on lire sur le flanc de la locomotive.   25/08/1962. gare de maredret. passage du dernier train de voyageurs vers tamines.   photos © adolphe jadot / jean-claude jadot. photos                  

回到结果

LocoTrain (火 车) 是部分组Web Trains : 广告 - 宪章 - 版权 - 统计 - 新闻稿 - 电子邮件. 版权所有. All rights reserved.